Recrudescence des embarcations d’immigrés qui partent des côtes algériennes

Aujourd’hui - Le Maroc

Le quotidien espagnol ’’ABC’’ fait état, de la recrudescence des pateras qui arrivent sur les côtes Est d’Espagne en provenance du littoral algérien.

Les embarcations chargées d’immigrés clandestins, qui ’’font cap sur les côtes Est de la Péninsule à partir du territoire algérien, sont de plus en plus nombreuses’’, écrit le quotidien.

’’Les services d’intelligence espagnols pensent que ceci est dû à la grande pression qu’exercent les forces de sécurité’’ marocaines sur les mafias de trafic d’être humains, qui ont ’’ouvert depuis l’Algérie une nouvelle route d’entrée en Espagne, via Almeria’’.

Le journal souligne que le Directeur général de la police et de la Guardia Civil, Joan Mesquida, vient d’effectuer une visite en Algérie pour ’’aborder ce nouveau problème avec les autorités’’ de ce pays.

Il rappelle l’exemple d’une embarcation partie cette semaine de Ghazaouat, près de la frontière avec le Maroc, et interceptée par la gendarmerie royale de Nador avec 10 algériens à bord.

Selon l’ONG Migrant Group, citée par ABC, cette partie du ’’littoral algérien est devenue un point de départ habituel’’. Il s’agit presque toujours de passagers de nationalité algérienne, précise le journal.

Les côtes orientales de la Péninsule ont enregistré, ces deux dernières semaines, une avalanche de candidats à l’immigration qui tentent d’accéder clandestinement au territoire espagnol à bord de pateras.

La dernière vague date de jeudi après l’arrivée sur les côtes d’Almeria de 171 personnes, en majorité des Maghrébins, à bord de 13 embarcations de fortune.

Les autorités espagnoles ont pu identifier le jour même neuf clandestins comme étant des ressortissants algériens.

La semaine dernière, les services de sécurité espagnols ont intercepté un total de 33 embarcations transportant plus de 330 immigrants illégaux, en majorité Algériens, qui tentaient de débarquer clandestinement sur les côtes d’Almeria.

Selon la délégation du gouvernement, l’écrasante majorité de ces clandestins était partie d’un point près de la frontière algéro-marocaine, avant qu’ils ne soient interceptés par les radars déployés au large des côtes espagnoles.

Source : ABC