Nouveaux débarquements en Sicile. Entre-temps terminent les 2 mois de validité du décret qui transforme le camp de Lampedusa en centre de rétention.

Quelques jours après la signature du Mémorandum d’intention entre Libye et Malte pour la définition de la zone SAR (zone de secours et sauvetage) des deux Etats dans le Canal de Sicile, quand la volonté du Gouvernement Italien de transformer Lampedusa en une seule et unique prison est de plus en plus claire, se vérifient des nouveaux débarquement sur la cote méridional de la Sicile.
Un événement déjà connue, une traversée plus longue pour éviter le blocage de Lampedusa, la typique complaisance des autorités libyens et maltaises en faisant partir et transiter par leurs eaux territoriales les embarcations chargées de migrants.

La nouveauté cette fois est constituée par la censure qui est tombée en Italie sur ces débarquements, confirmations d’une faillite annoncée qu’on veut cacher à tous les coûts. Mais ne manquent pas les annonces qui emphatisent les expulsions effectuées d’Italie, selon un communiqué du Ministère de l’Intérieur daté 21 mars, la semaine précédente auraient été « rapatriés 85 extracommunautaires irréguliers, surtout tunisiens, égyptiens et nigérians, débarqué à Lampedusa ». Sont 244, selon l’ANSA (agence presse italienne) les migrants « interceptés » hier 27 mars à 11 milles à sud-ouest de Pozzallo (Sicile).
Qu’est en est de toutes ces personnes ?Et combien seront nuayés dans les eaux de la Mediterranée à cause de la transformation des routes dévenues plus longues et dangereuses ? Quelle protection sera donnéee à mineurs, femmes et demandeurs d’asile ?Beaucoup de questions qui resteront sans réponse, effacées par la rigide censure militaire qui empêche aux journalistes de s’approcher aux migrants après le débarquement

Il y a un autre donné caché par le gouvernement et les moyens d’informations qui en ces semaines ont « effacé » Lampedusa. Le décret ministériel qui transforme, de façon provisoire en attente de la restructuration de la base militaire Loren, le camp de Contrada Imbriacola in CIE , était daté 26 janvier et avait une durée de 2 mois, actuellement échouées. C’est sure que ce décret n’est jamais paru dans le Journal Officiel, comme prévu par loi, et maintenant on pourra en faire un autre, pour donner une « couverture formelle » à l’enfermement de centaines de migrants encore détenues dans le CIE de Lampedusa.

Mais tout ça ne fait pas l’info sur les journaux italiens qui semblent plus intéressés à l’info que Gheddafi veut acheter l’île italienne de Pianosa (face aux Pullies).

source :http://www.meltingpot.org/articolo14246.html