Généralités Cela a pris du temps aux Allemands avant de reconnaître que leur pays était bel et bien un pays d’immigration. Beaucoup de migrants sont venus de Turquie après la guerre mais il n’y a pas eu de politique d’intégration ceux-ci étant longtemps considérés comme des travailleurs « invités » (Gastarbeiter), c’est-à-dire qu’ils étaient voués à rentrer chez eux après une certaine période mais la plupart sont restés, les familles les ayant rejoint par la suite. Dans les années 90, l’idée que l’Allemagne (...)
Allemagne
articles mots
Visite de parlementaires et d’associations à la prison de Billwerder, à Hambourg
Compte-rendu de la visite du 14 mars 2011
Externalisation des camps : chronologie de l’initiative italo-allemande
une nouvelle étape vers un usage institutionnel des camps hors de l’UE
Même si, au G5 de Florence (17-18 octobre 2004), aucun accord n’est atteint sur le projet italo-allemand d’établissement de camps en Afrique du Nord, il s’agit là d’un saut qualitatif extrêmement grave : les institutions européennes ont intégré et fait accepter l’idée que les camps externalisés sont un instrument de la politique d’asile, qui n’est plus conçue, à l’instar des politiques d’entrée-séjour, que comme un outil de gestion policière et utilitariste des flux migratoires.
L’enfermement d’étrangers en Europe
Les éléments de synthèse qui suivent sont basés sur des données recueillies sur cinq pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Belgique) mais peuvent, dans une large mesure, être étendus aux autres pays de l’UE.