Cartes de l’Atlas des migrants en Europe (édition 2012)

L’exposition itinérante « Moving beyond Borders » qui rassemble textes, cartes, graphiques, illustrations et photographies – le tout enveloppé dans des paysages sonores composés par la compagnie Étrange Miroir qui a également imaginé la mise en scène de l’exposition – a été inaugurée à Bruxelles le 12 juin 2015.

A cette occasion, Migreurop a mis en ligne sur son site des cartes de l’Atlas des migrants en Europe. Géographie critique des politiques migratoires paru chez Armand Colin en 2012.

Les cartes de l’Atlas 2012

Introduction
Première partie - Des migrations mondiales mais entravées
Seconde partie - Les contrôles des migrations internationales : vers un protectionnisme accru ?
Troisième partie - L’enfermement au coeur des politiques d’asile et de migration
Quatrième partie - Les effets dans les zones de départ et de transit


Cette seconde édition de l’Atlas consacrée aux politiques d’asile et d’immigration des pays de l’Union européenne ne saurait, en 2012, ignorer les situations dramatiques dont ses frontières communes sont le théâtre permanent.

Chaque année, c’est par centaines qu’on compte les décès, par noyade ou par épuisement, d’exilés pris au piège de la mer à bord d’embarcations surchargées et souvent défaillantes. Cherchant à fuir des pays en crise ou en guerre, ces personnes n’ont pu le faire dans la légalité à cause de la surveillance renforcée des frontières européennes, notamment au sud et à l’est. Le droit international est souvent appliqué de manière restrictive, voire bafoué.

En ce début de 21ème siècle traversé par une crise économique de grande ampleur, la situation ne semble pas près de s’améliorer car la militarisation des frontières et le renforcement des contrôles apparaissent comme les seuls mots d’ordre de responsables politiques en mal de solutions. Les arrestations en masse d’immigrés dans les rues d’Athènes ou de Rabat témoignent de ce climat d’autant plus inquiétant que nombre de dirigeants, en Europe comme dans les pays voisins, affirment que les migrants représentent un « danger ».